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Initiative populaire

La loi

Le 11 avril 2012, le texte de l’initiative fédérale «Pour un revenu de base inconditionnel» a été publié dans la feuille officielle :

La Constitution est modifiée comme suit :

Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel

  1. La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.

  2. Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.

  3. La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base.

Le Comité d’initiative

Le Comité d’initiative est composé de simples personnes de la société civile :

  • Gabriel Barta, Genève
  • Daniel Häni, Bâle
  • Christian Müller, Schaffhouse
  • Ursula Piffaretti, Zug
  • Ina Praetorius, Saint-Gall
  • Franziska Schläpfer, Zurich
  • Oswald Sigg, Berne
  • Daniel Straub, Zurich

Ce Comité est indépendant de tout parti politique, confession religieuse, lobby ou autre groupe d’influence.

Qui soutient l'initiative ?

L’initiative est librement soutenue par les personnes et organisations en faveur de permettre au peuple suisse de pouvoir se prononcer pour la première fois sur la proposition d’un revenu de base inconditionnel. Le syndicat SYNA s'est prononcé en faveur de l'initative.
BIEN-Suisse, notre association qui a justement pour but l’introduction d’un revenu de base en Suisse et dont le membre de notre Comité, Gabriel Barta, participe déjà à titre individuel au Comité d’initiative, soutient bien sûr à cette initiative.

Liens

Qu'est-ce que le revenu de base ?

L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de vie, etc.

Le revenu de base ne doit pas être confondu avec le salaire minimum, l’assurance chômage, l’aide sociale ou toute autre prestation attribuée de manière conditionnelle. Le revenu de base, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.

Il est donc :

  • payé aux individus et non aux foyers (ménages)
  • cumulable avec les autres revenus (du travail ou du capital)
  • payé sans qu’il y ait exigence d’effectuer un travail, ni obligation d’accepter un travail.

Le revenu de base rend la justice sociale compatible avec l’efficacité économique. C’est le principe de solidarité le plus libéral que l’on puisse imaginer : il permet d’assurer l’existence individuelle et la cohésion sociale, sans les rigidités de l’interventionnisme et les lourdeurs de la bureaucratie. Plusieurs variantes sont discutées concernant sa mise en pratique. Le revenu de base ne se situe pas d’un côté de l’échiquier politique : il trouve des soutiens et rencontre des réserves d’un côté comme de l’autre des frontières politiques traditionnelles.

Le revenu de base n’est pas un salaire

Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

De par son inconditionnalité, le revenu de base brise la chaîne qui fait dépendre la couverture des besoins vitaux de l’accomplissement d’un travail rémunéré. Ce découplage partiel entre emploi et revenu est nécessaire en raison de la disparition des emplois stables traditionnels dans l’industrie et dans le secteur tertiaire, notamment dans les banques ainsi que dans d’autres branches. Le chômage et la précarité sont en majeure partie la conséquence d’une dynamique de rationalisation et d’automatisation qui rend l’objectif du retour au plein emploi caduc. Au contraire, la flexibilité de l’organisation des entreprises modernes conduit à une instabilité croissante de l’emploi rémunéré.

Par contre, le travail est toujours d’actualité et sa tâche est immense. Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en œuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.

Mais qui travaillera encore ?

Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer. Aujourd’hui déjà, plusieurs groupes de la population sont actifs en dehors de la sphère du travail rémunéré (p.ex. les bénévoles, les parents à la maison).

À la différence des prestations d’aide sociale soumises à conditions de revenu, le revenu de base est cumulable avec la rémunération du travail qui garde ainsi toute son attractivité financière. Le retour à l’emploi n’est plus pénalisé par la perte d’une aide sociale quelconque.

Pour quel salaire ?

Le revenu de base change le caractère du marché du travail sur deux plans. D’une part, le salaire direct versé par l’employeur n’a plus besoin de couvrir les besoins élémentaires de l’existence puisque ce besoin est couvert par le revenu de base. D’autre part, pour la même raison, le revenu de base étend la liberté contractuelle aux deux parties contractantes. Mais c’est avant tout dans la zone des bas salaires, lors de la négociation, que le revenu de base renforce la position de demandeurs d’emploi ayant désormais la possibilité de refuser une offre qu’ils jugent insuffisante. Pour l’entreprise, la diminution relative de la masse salariale totale sera compensée par sa contribution au financement du revenu de base. Enfin, dans une certaine mesure, la nouvelle liberté contractuelle du salarié vient légitimer celle de son employeur et lui permet de mieux adapter ses besoins en personnel à la marche de son affaire.

Ethique du travail

On aurait tort de limiter la valeur du travail à sa valeur marchande, comme cela se passe aujourd’hui de manière croissante. Ce n’est pas le revenu de base, mais les formes et conditions d’emploi pratiquées actuellement qui détruisent la morale du travail. Au contraire, le revenu de base rétablit la valeur éthique du travail, autant vis-à-vis de la société que de soi-même.

Par ailleurs, la paresse n’est pas inscrite dans le génome humain ; ce n’est qu’une réaction contre les travaux forcés. En accordant la liberté aux travailleurs de refuser le travail, on commence par les responsabiliser. On fait tomber le prétexte de la nécessité. Sans la liberté, il n’y a pas de véritable éthique du travail, que de l’hypocrisie.

Dignité et autonomie

Qu’est-ce qu’une mentalité d’assisté ? C’est un univers mental dont les seuls repères sont l’obtention d’un soutien maximum de l’Etat contre un engagement personnel minimal. Si autrefois, les aides sociales correspondaient à des exceptions, à des « maladies » du système, et y trouvaient une justification, aujourd’hui, l’exception tendant à devenir la règle, nous risquons la dérive vers une société d’assistés. La bonne réponse à cette tendance n’est ni le démantèlement social ni le refus individuel de « s’abaisser » à faire une demande d’aide. Le seul moyen de créer une justice sociale digne de ce nom sans stigmatiser personne, c’est d’accorder un revenu de base inconditionnel à tout le monde.

Financement

D’une manière très générale, le revenu de base ne doit pas être conçu et financé comme une redistribution a posteriori de revenu, mais considéré comme faisant partie intégrante d’un nouveau paradigme de répartition primaire. Désormais, la valeur ajoutée par l’activité économique n’est plus répartie en deux, mais en trois parts : celle des salaires, celle des profits et celle du revenu de base. Reste à déterminer les canaux et flux financiers permettant de réaliser cette répartition.

Mis à part ses « effets dynamiques » qui sont difficiles à estimer, du point de vue économique, le revenu de base est un jeu à somme nulle : la valeur ajoutée du pays ne change pas d’un seul franc, mais sa répartition se modifie considérablement. Désormais une partie de la richesse créée va à l’ensemble de la population résidente sous forme de revenu de base, avant toute répartition entre salaires et rémunération du capital investi.

La masse financière totale d’un revenu de base de 2'500 francs par mois et par personne se monte à environ un tiers du Produit Intérieur Brut (richesse crée en un an dans le pays : en 2011 environ 600 milliards de francs). Pour obtenir la répartition souhaitée ci-dessus, il faut donc affecter quelques 200 milliards au revenu de base, c’est-à-dire 1/3 de la valeur ajoutée nette totale.

Plusieurs canaux de financement sont aujourd’hui en discussion.  Une première contribution est liée aux économies réalisées dans les assurances et autres prestations sociales. Selon les modèles, le montant de cet appoint devrait se situer dans une fourchette allant de 65 à 90 milliards (selon que l’on comptabilise aussi les subventions on non). Pour le reste (110-135 milliards), dans notre livre « Le financement d'un revenu de base inconditionnel [1] », trois solutions sont proposées : La compensation salariale (prélèvement direct sur salaire), la TVA seule (qui touche aussi les bénéfices des entreprises, mais qui risque d’être partiellement reportée sur les prix), et enfin la TVA accompagnée d’une refonte de l’IFD pour corriger la dégressivité de l’impôt indirect à l’égard des revenus. Une quatrième piste serait de prélever la part revenant au revenu de base directement sur la « valeur ajoutée nette » des entreprises, c’est-à-dire après amortissements des investissements, règlement de la TVA et des éventuelles taxes à l’importation (VAN). Dans ce cas, il n’y a pas de conséquences sur les prix.

Trop d’Etat ?

Selon la solution retenue, le financement du revenu de base peut s’appuyer exclusivement sur la loi et donc sur une intervention administrative de l’Etat ou au contraire se faire d’une manière plus libérale, c’est-à-dire davantage par la négociation entre les partenaires sociaux, au moment de fixer les rémunérations directes en fonction des prix du marché. Mais quoi qu’il en soit, il faut distinguer le financement du revenu de base de celui de l’action de l’Etat en général. Même si l’on a recours à l’impôt, dans le cas du revenu de base, la ponction fiscale ne bénéficie en aucune manière à l’administration publique ou à une quelconque politique interventionniste. C’est de l’argent qui va de l’économie privée à l’économie privée via la satisfaction des besoins vitaux de la population ; l’Etat n’y joue qu’un rôle fiduciaire, tandis que la liberté individuelle, telle qu’elle s’exerce aussi dans le cadre de l’économie de marché, reste intacte. Au contraire, en étendant la liberté contractuelle aux travailleurs sur un marché du travail enfin digne de son nom, le revenu de base va clairement dans le sens de la liberté individuelle. D’ailleurs, il ne serait pas très logique de reprocher au revenu de base de créer trop de liberté individuelle (droit à la paresse ?) et à la fois d’ouvrir la voie à l’étatisme.

Liens

Qu'est-ce qui s'en dit ?

Voici ci-dessous une sélection de réactions parues dans les différents médias qui témoignent des différentes questions et prises de positions suscitées par l'Initiative fédérale :

Les militants récoltent des signatures pour une initiative insolite !

Rubrique:

Urs Geiser, journaliste à Swissinfo, a observé avec étonnement et une certaine admiration la récolte de signatures devant les gares de Bâle et de Berne. Il a aussi interrogé des personnes favorables ou opposées à l'initiative.

Le débat sur le RBI dépasse le clivage gauche droite

Rubrique:

C'est la constatation de Jean-Claude Péclet dans le Matin Dimanche, le 26 mai 2013. Il donne ensuite la parole à 3 partisans et 3 adversaires du Revenu de base.

 

Une utopie à portée de main - Le Monde diplomatique

Logo Monde diplomatique

« L’idée redevient fréquentable. Devant l’émergence du secteur informel et la montée des inégalités, de l’insécurité économique, un revenu universel est un outil essentiel pour recréer de la sécurité sociale. » Guy Standing, cofondateur de BIEN (Basic Income Earth Network) [+]

Il faut mettre fin au filet social passif

Rubrique:

Interview de Philippe Van Parijs par Sylvie Arsever - Le Temps du 24 mars 2013.

Réponse notamment à l'objection classique : il est injuste de payer quelqu'un à ne rien faire en prélevant sur le revenu généré par quelqu'un qui travaille. « Le revenu produit par un travailleur n'est dû qu'en très petite partie à son effort personnel. Ce travailleur bénéficie, suivant les cas, de conditions naturelles favorables, du travail inventif de ceux qui ont mis ses outils de travail au point et les améliorent, de ceux qui ont pensé une meilleure manière d'organiser son travail. » Le RBI peut être considéré comme une manière équitable de redistribuer la part de richesse qui provient de la nature, de l'organisation sociale, des efforts des générations précédentes. [+]

Une nouvelle manière de s'adapter à la situation économique actuelle

Rubrique:

Ce sont les mots d'Anne Béatrice Duparc, représentante de BIEN-Suisse qui était reçue par La Télé, Vaud Fribourg, chaìne de télévision régionale romande dans une émission en direct le 27 mai 2013.

Elle a réussi à présenter plusieurs aspects importants du projet de RBI en très peu de temps :  4 minutes et demie pour répondre aux questions du journaliste, et 38 secondes pour répondre à l'autre invité, Olivier Français, qui considère le RBI comme un paquet-cadeau offert à la paresse...

Il n'y a pas que l'argent qui motive des gens à travailler

Rubrique:

Logo le Courrier

Philippe Van Parijs répond aux questions de Christiane Pasteur dans le journal Le Courrier. Il parle notamment des conséquences du RBI pour les travailleurs à temps complet touchant un bon salaire: ces personnes ne verront pas leur revenu augmenter, mais le RBI présente des avantages pour eux aussi...

Interview de Philippe Van Parijs dans la Tribune de Genève

Rubrique:

Philippe Van Parijs
Philippe Van Parijs - Photo: Olivier Vogelsang © TdG
  • « Le but du revenu de base est de remplacer le filet de sécurité sociale par un socle sur lequel s'appuyer »
  • « Nous avons déjà des revenus de base pour les personnes âgées et des allocations pour les enfants. On ne part donc pas de rien. »
  • « La Suisse est déjà un laboratoire sous de multiples angles politiques : elle pourrait l'être aussi sous celui-la. »

La gauche de la gauche et le RBI : le débat est lancé

Rubrique:

Gauchebdo, publication partenaire pour l'organisation de la table ronde du 21 mai 2013 avec Philippe Van Parijs présente le projet de revenu de base inconditionnel, avec des prises de positions contrastées : "une technique souple de redistribution du temps de travail qui s'attaque au problème du chômage sans devoir compter sur une course folle à la croissance" - " Un miroir aux alouettes" - "Des idées qui séduisent" - "Un formidable instrument de sous-enchère salariale". [+]

Philippe Van Parijs à la radio suisse romande

Rubrique:
Philippe Van Parijs
Philippe van Parijs - Bibliotheek Kortrijk

Le 21 mai 2013, avant de participer à la Table ronde à l'Université, Philippe Van Parijs a donné un interview à la RTS, au journal de midi.

Laurent Rebaud dans Le Temps

Rubrique:

Laurent Rebeaud
Laurent Rebeaud, Président des Verts vaudois - Photo: DR © Le Temps

Profondément conforme aux idéaux conjugués du libéralisme et du respect de la dignité des personnes : c'est ainsi que Laurent Rebaud qualifie l'initiative populaire pour un revenu de base. [+]

Signer et participer au mouvement historique

Comment signer l'initiative fédérale, diffuser l’information, récolter des signatures, aider financièrement ou autrement ?

Signer l'initiative

Qui peut signer ?

Toutes les personnes ayant le droit de vote en Suisse peuvent signer l'initiative fédérale, soit quasiment toutes les personnes majeures de nationalité suisse.

Où signer ?

Sur les formulaires de signatures standards de l’initiative fédérale ainsi que sur les cartes-réponse (au port prépayé depuis la Suisse). Ceux-ci peuvent être imprimés, téléchargés ou nous être commandés. Il n’est pas possible de signer l’initiative fédérale électroniquement.

Comment remplir sa feuille de signatures?

Chaque feuille de signatures doit regrouper impérativement des personnes domiciliés dans la même commune politique. (Attention: c’est la commune qui est déterminante, non le numéro postal qui peut être le même pour des communes différentes).

Les suisses domiciliés à l'étranger peuvent aussi signer en indiquant leur adresse complète du domicile à l’étranger à condition de s’être déclarés auprès de la représentation suisse de leur pays. Ils inscrivent en en-tête leur commune de vote en Suisse (en principe, celle qu'ils ont habitée en dernier ou celle d'origine, s'ils n'ont jamais habités en Suisse), excepté pour les originaires du Canton de Genève. Pour ces derniers, ils inscrivent simplement «Genève» dans la case «Commune politique».

Où retourner les feuilles ?

Les feuilles de signatures, même partiellement remplies, sont à envoyer le plus rapidement possible par courrier postal à l'adresse du comité d'initiative, qui se charge de faire valider les signatures auprès des communes :

Initiative populaire fédérale "Pour un revenu de base inconditionnel"
Case postale
8099 Zürich

Diffuser l’information

Toute action qui contribue d’une manière ou d’une d’autre à communiquer l’initiative est utile. Ce n’est donc qu’une question d’imagination et de créativité. Le bouche-à-oreille en particulier peut se propager comme une trainée de poudre. Parlez-en donc autour de vous, à vos amis, lors de soirées et débats. Publiez dans les forums et réseaux sociaux en ajoutant le lien http://revenudebase.ch. Vous pouvez aussi envoyer notre email d'info à tous vos contacts.

Récolter des signatures

Toute personne peut récolter des signatures, seule ou dans un groupe de récolteurs : simplement présenter le texte de l'initiative, répondre aux éventuelles questions et donner notre documentation aux personnes qui souhaitent réfléchir. Il n’est pas nécessaire de chercher à convaincre.

Quel matériel pour le récolteur ?

  • Un plateau à pince, des feuilles de signatures et optionnellement un classeur léger pour classer les communes moins courantes.

  • De la documentation à distribuer aux personnes qui souhaitent approfondir le sujet.

  • Notre formulaire de signatures carte-réponse (port postal gratuit).

Le matériel est disponible en téléchargement ou peut nous être commandé. Mieux encore: demandez-nous notre kit du petit militant qui réunit tous nos imprimés, accessoires, techniques et informations détaillées pour recueillir facilement les signatures.

Aide et réseaux régionaux

Nous nous ferons un plaisir de vous aider et de vous soutenir tout au long de votre mission, que vous soyez un débutant ou un récolteur Level 4.

Des réseaux régionaux se sont constitués pour organiser notre action sur le terrain. Pour vous informer, abonnez-vous (sans engagement) à la liste de diffusion d'emails (mailing-list) de votre région :

Genève Vaud Neuchâtel Fribourg Valais

Aider

Toute aide, que ce soit en temps ou en argent, est extrêmement précieuse. Récolter 100'000 signatures valables en moins de 18 mois, sans être affiliés à un quelconque parti ou autre organisation aux moyens conséquents, est un sacré défi. En cela, cette initiative est vraiment populaire : c'est seulement si chacun d'entre nous, qui aspire à un changement radical de société, s'engage concrètement à y œuvrer que l'utopie d'aujourd'hui deviendra la réalité de demain.

Vous pouvez nous aider de multiples façons en partageant un peu de votre temps, mettant à notre disposition du matériel, un moyen de transport, un lieu de fête, etc.

Vos soutiens financiers via Paypal ou virement bancaire seront très appréciés parce qu'essentiels pour couvrir nos frais de matériel, communication, déplacement, organisation, etc.

 

Téléchargements

Formulaire de signatures Le revenu de base inconditionnel (A3) Un revenu à vie ?
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