Le revenu de base établit pour chaque personne légalement établie dans le pays le droit à une existence économique digne. Nul ne pourra plus être dans la précarité ni marginalisé parce qu’il n’a pas un revenu suffisant.
Comme tout le monde le reçoit, personne ne peut être stigmatisé, ni culpabilisé. C'est une différence fondamentale avec les systèmes de protection sociale actuels.
Il n’est plus nécessaire de demander une prestation sociale lorsque que nous ne pouvons trouver un travail ou que notre activité n’est pas rémunérée. Le revenu de base est inconditionnel et se substitue à l'assurance chômage, l’aide social, l’AI, l’AVS, etc., jusqu’à concurrence de son montant. Les besoins en sus resteront couverts de la même manière que maintenant.
Le chômage est devenu une conséquence systémique de la rationalisation et de la recherche de profit des entreprises. Il frappe déjà particulièrement les jeunes, les moins jeunes ou les profils moins compatibles avec le marché de l’emploi. Dans ce contexte, les mesures de réinsertion ne peuvent représenter de véritables solutions. Le revenu de base lui permet un partage intelligent du travail, en donnant la liberté aux uns de travailler moins, et aux autres qui le souhaitent de simplement travailler, ou de travailler plus.
Les progrès industriels nous ont promis de largement libérer l’homme de la contrainte du travail. Le revenu de base, en accordant à chacun la sécurité économique, réalise cette promesse en donnant à chacun le choix entre une activité plus lucrative ou plus créative (artisanat, art, recherche, relations humaines, etc.).
Tout au long de l'histoire, et cela d’un bout à l’autre du spectre politique, de nombreuses personnalités se sont prononcées en sa faveur ou pour un type d'allocation similaire. Citons par exemple le prix Nobel de l'économie Milton Friedmann (impôt négatif) ou le philosophe André Gorz (allocation universelle). Aujourd’hui, certains modèles de revenu de base existent déjà (Iran, Alaska), sont en phase d'introduction (Brésil) ou en discussion à l'échelon gouvernemental (Inde, Allemagne).
Un revenu de base peut être financé par le transfert du montant économisé sur les prestations sociales et du montant économisé par les entreprises avec la réduction de leurs charges salariales, assorti d’un impôt complémentaire qui devrait épargner les revenus modestes.
L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de vie, etc.
Le revenu de base ne doit pas être confondu avec le salaire minimum, l’assurance chômage, l’aide sociale ou toute autre prestation attribuée de manière conditionnelle. Le revenu de base, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.
Il est donc :
Le revenu de base rend la justice sociale compatible avec l’efficacité économique. C’est le principe de solidarité le plus libéral que l’on puisse imaginer : il permet d’assurer l’existence individuelle et la cohésion sociale, sans les rigidités de l’interventionnisme et les lourdeurs de la bureaucratie. Plusieurs variantes sont discutées concernant sa mise en pratique. Le revenu de base ne se situe pas d’un côté de l’échiquier politique : il trouve des soutiens et rencontre des réserves d’un côté comme de l’autre des frontières politiques traditionnelles.
Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
De par son inconditionnalité, le revenu de base brise la chaîne qui fait dépendre la couverture des besoins vitaux de l’accomplissement d’un travail rémunéré. Ce découplage partiel entre emploi et revenu est nécessaire en raison de la disparition des emplois stables traditionnels dans l’industrie et dans le secteur tertiaire, notamment dans les banques ainsi que dans d’autres branches. Le chômage et la précarité sont en majeure partie la conséquence d’une dynamique de rationalisation et d’automatisation qui rend l’objectif du retour au plein emploi caduc. Au contraire, la flexibilité de l’organisation des entreprises modernes conduit à une instabilité croissante de l’emploi rémunéré.
Par contre, le travail est toujours d’actualité et sa tâche est immense. Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en œuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.
Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer. Aujourd’hui déjà, plusieurs groupes de la population sont actifs en dehors de la sphère du travail rémunéré (p.ex. les bénévoles, les parents à la maison).
À la différence des prestations d’aide sociale soumises à conditions de revenu, le revenu de base est cumulable avec la rémunération du travail qui garde ainsi toute son attractivité financière. Le retour à l’emploi n’est plus pénalisé par la perte d’une aide sociale quelconque.
Le revenu de base change le caractère du marché du travail sur deux plans. D’une part, le salaire direct versé par l’employeur n’a plus besoin de couvrir les besoins élémentaires de l’existence puisque ce besoin est couvert par le revenu de base. D’autre part, pour la même raison, le revenu de base étend la liberté contractuelle aux deux parties contractantes. Mais c’est avant tout dans la zone des bas salaires, lors de la négociation, que le revenu de base renforce la position de demandeurs d’emploi ayant désormais la possibilité de refuser une offre qu’ils jugent insuffisante. Pour l’entreprise, la diminution relative de la masse salariale totale sera compensée par sa contribution au financement du revenu de base. Enfin, dans une certaine mesure, la nouvelle liberté contractuelle du salarié vient légitimer celle de son employeur et lui permet de mieux adapter ses besoins en personnel à la marche de son affaire.
On aurait tort de limiter la valeur du travail à sa valeur marchande, comme cela se passe aujourd’hui de manière croissante. Ce n’est pas le revenu de base, mais les formes et conditions d’emploi pratiquées actuellement qui détruisent la morale du travail. Au contraire, le revenu de base rétablit la valeur éthique du travail, autant vis-à-vis de la société que de soi-même.
Par ailleurs, la paresse n’est pas inscrite dans le génome humain ; ce n’est qu’une réaction contre les travaux forcés. En accordant la liberté aux travailleurs de refuser le travail, on commence par les responsabiliser. On fait tomber le prétexte de la nécessité. Sans la liberté, il n’y a pas de véritable éthique du travail, que de l’hypocrisie.
Qu’est-ce qu’une mentalité d’assisté ? C’est un univers mental dont les seuls repères sont l’obtention d’un soutien maximum de l’Etat contre un engagement personnel minimal. Si autrefois, les aides sociales correspondaient à des exceptions, à des « maladies » du système, et y trouvaient une justification, aujourd’hui, l’exception tendant à devenir la règle, nous risquons la dérive vers une société d’assistés. La bonne réponse à cette tendance n’est ni le démantèlement social ni le refus individuel de « s’abaisser » à faire une demande d’aide. Le seul moyen de créer une justice sociale digne de ce nom sans stigmatiser personne, c’est d’accorder un revenu de base inconditionnel à tout le monde.
D’une manière très générale, le revenu de base ne doit pas être conçu et financé comme une redistribution a posteriori de revenu, mais considéré comme faisant partie intégrante d’un nouveau paradigme de répartition primaire. Désormais, la valeur ajoutée par l’activité économique n’est plus répartie en deux, mais en trois parts : celle des salaires, celle des profits et celle du revenu de base. Reste à déterminer les canaux et flux financiers permettant de réaliser cette répartition.
Mis à part ses « effets dynamiques » qui sont difficiles à estimer, du point de vue économique, le revenu de base est un jeu à somme nulle : la valeur ajoutée du pays ne change pas d’un seul franc, mais sa répartition se modifie considérablement. Désormais une partie de la richesse créée va à l’ensemble de la population résidente sous forme de revenu de base, avant toute répartition entre salaires et rémunération du capital investi.
La masse financière totale d’un revenu de base de 2'500 francs par mois et par personne se monte à environ un tiers du Produit Intérieur Brut (richesse crée en un an dans le pays : en 2011 environ 600 milliards de francs). Pour obtenir la répartition souhaitée ci-dessus, il faut donc affecter quelques 200 milliards au revenu de base, c’est-à-dire 1/3 de la valeur ajoutée nette totale.
Plusieurs canaux de financement sont aujourd’hui en discussion. Une première contribution est liée aux économies réalisées dans les assurances et autres prestations sociales. Selon les modèles, le montant de cet appoint devrait se situer dans une fourchette allant de 65 à 90 milliards (selon que l’on comptabilise aussi les subventions on non). Pour le reste (110-135 milliards), dans notre livre « Le financement d'un revenu de base inconditionnel [1] », trois solutions sont proposées : La compensation salariale (prélèvement direct sur salaire), la TVA seule (qui touche aussi les bénéfices des entreprises, mais qui risque d’être partiellement reportée sur les prix), et enfin la TVA accompagnée d’une refonte de l’IFD pour corriger la dégressivité de l’impôt indirect à l’égard des revenus. Une quatrième piste serait de prélever la part revenant au revenu de base directement sur la « valeur ajoutée nette » des entreprises, c’est-à-dire après amortissements des investissements, règlement de la TVA et des éventuelles taxes à l’importation (VAN). Dans ce cas, il n’y a pas de conséquences sur les prix.
Selon la solution retenue, le financement du revenu de base peut s’appuyer exclusivement sur la loi et donc sur une intervention administrative de l’Etat ou au contraire se faire d’une manière plus libérale, c’est-à-dire davantage par la négociation entre les partenaires sociaux, au moment de fixer les rémunérations directes en fonction des prix du marché. Mais quoi qu’il en soit, il faut distinguer le financement du revenu de base de celui de l’action de l’Etat en général. Même si l’on a recours à l’impôt, dans le cas du revenu de base, la ponction fiscale ne bénéficie en aucune manière à l’administration publique ou à une quelconque politique interventionniste. C’est de l’argent qui va de l’économie privée à l’économie privée via la satisfaction des besoins vitaux de la population ; l’Etat n’y joue qu’un rôle fiduciaire, tandis que la liberté individuelle, telle qu’elle s’exerce aussi dans le cadre de l’économie de marché, reste intacte. Au contraire, en étendant la liberté contractuelle aux travailleurs sur un marché du travail enfin digne de son nom, le revenu de base va clairement dans le sens de la liberté individuelle. D’ailleurs, il ne serait pas très logique de reprocher au revenu de base de créer trop de liberté individuelle (droit à la paresse ?) et à la fois d’ouvrir la voie à l’étatisme.
Cette initiative fédérale a été lancée par un groupe de simples citoyens et non par un parti ou groupement politique. Avec cette initiative, ces personnes proposent au peuple suisse d’engager le débat sur la valeur actuelle du travail, son rapport avec l’argent, la croissance, la société de consommation, l’écart entre richesse et pauvreté, la précarité et enfin, pourquoi pas, le principe du droit à une vie digne et épanouie indépendamment de toute valeur marchande.
Signer une initiative ne nous engage pas pour le vote consécutif, c’est simplement un acte d’ouverture pour qu'un débat ait lieu. Signer est d’autant plus important qu’il s’agit d’une de ces rares initiatives vraiment populaires, sans les moyens d’une grande organisation, et que le débat proposé porte sur cette question fondamentale : quelle société voulons-nous, aujourd’hui, au XXIe siècle ?
Le 11 avril 2012, le texte de l’initiative fédérale «Pour un revenu de base inconditionnel» a été publié dans la feuille officielle :
La Constitution est modifiée comme suit :
Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel
La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.
Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.
La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base.
Le Comité d’initiative est composé de simples personnes de la société civile :
Ce Comité est indépendant de tout parti politique, confession religieuse, lobby ou autre groupe d’influence.
L’initiative est librement soutenue par les personnes et organisations en faveur de permettre au peuple suisse de pouvoir se prononcer pour la première fois sur la proposition d’un revenu de base inconditionnel. Le syndicat SYNA s'est prononcé en faveur de l'initative.
BIEN-Suisse, notre association qui a justement pour but l’introduction d’un revenu de base en Suisse et dont le membre de notre Comité, Gabriel Barta, participe déjà à titre individuel au Comité d’initiative, soutient bien sûr à cette initiative.
Voici la liste des personnalités publiques qui soutiennent à ce jour l'initiative :
Linard BardillAuteur-compositeur |
|
Nik BärtschPianiste et compositeur |
|
Michel BühlerChanteur et écrivain « A chaque fois qu’une nouvelle machine apparaît, elle fait le travail de quelques hommes, et les remplace. J’ai toujours pensé que les profits engendrés par les machines devaient être partagés (une fois déduit le coût de la machine, bien sûr) entre les hommes qu’elle a remplacés, et non pas être accaparés par quelques actionnaires. » |
|
Mireille CifaliHistorienne, psychanalyste, Professeur honoraire Université de Genève / FAPSE |
|
Pierre DominicéProfesseur honoraire Université de Genève / FAPSE « Je soutiens l'initiative car elle propose une alternative à une situation critique du rapport au travail, surtout des jeunes, mais aussi des aînés. Le travail occupe trop de place dans l'horaire de beaucoup, de parents notamment. Il entraîne une souffrance exagérée. Pour ceux qui n'en trouveront quasiment jamais, les démarches d'assistance sont souvent infantilisantes ou humiliantes. Dernier point, il y a parmi les jeunes de plus en plus d'artistes empêchés de se consacrer à leur art car ils ont l'obligation d'un gagne-pain qui leur prend un temps considérable. L'initiative ouvrira un débat nécessaire car les solutions exacts de salaire de base sont encore à affiner. » |
|
Bridget DommenSocioéconomiste « le revenu de base résoudra les problèmes actuels que connaissent nos assurances sociales. » |
|
Edouard DommenÉconomiste « Libérer le travail pour une économie plus diverse et créative. » |
|
Arnaud DurandVice-président des Jeunes démocrates-chrétiens vaudois |
|
Esther EppsteinArtiste et galeriste |
|
Adrien FaurePrésident de la Jeunesse socialiste genevoise « Je soutiens l'initiative pour un revenu de base pour que les jeunes soient autonomes. » |
|
Judith Giovanelli-BlocherAuteure et professionnelle du service social |
|
Martin GrobEntrepreneur social |
|
Ingrid GraveSœur religieuse |
|
Pierre HeroldPasteur retraité, ancien Président de BIEN-Suisse « Je suis convaincu que le revenu de base constitue un des moyens majeurs – parmi d’autres – de lutte contre la pauvreté, et de promotion d'une meilleure répartition des biens et de la richesse que la société génère. » |
|
Jürg JeggePédagogue et auteur |
|
Christine LeyEcrivain, journaliste, Organisatrice des Cafés-Déclic |
|
Raphaël MahaimDéputé au Grand Conseil VD |
|
Christian MarazziEconomiste, Professeur PhD à la SUPSI/DSAS (Haute Ecole spécialisée de la Suisse Italienne/sciences économiques et sociales) « La revendication d'un revenu de base est une lutte pour une autre citoyenneté qui respecte le droit à l'inclusion, ceci dans une économie qui précarise et exclut. » |
|
Katrin MuffDocteur et MBA (Master of Business Administration), Doyenne de BSL (Business School Lausanne), ex-Directrice d'une division de Procter & Gamble |
|
Adolf MuschgÉcrivain |
|
Kurt RegotzPrésident du syndicat Syna |
|
Martino RossiÉconomiste, ancien directeur de la division de l’action sociale et de la famille, conseiller communal à Lugano « Revenu de base: utopie réalisable du XXI siècle. » |
|
Alexis RousselVice-Président du Parti Pirate Suisse « Le revenu de base donnera l’opportunité à l’autre de créer de la valeur. La contribution libre est une vraie valeur économique même si l’on est incapable de la mesurer. » |
|
Giselle RuferEntrepreneuse |
|
Gudrun SanderDr. en sc. économiques et Vice-directrice de l'Executive School of Management, Technology and Law, Université de Saint-Gall |
|
Guy SensonnensPoète et chanteur |
|
Peter SchmidPrésident de la HES de la Suisse du Nord-Ouest |
|
Ruth SchweikertÉcrivain |
|
Nenad StojanovicPolitologue, Universität Zürich & Université de Lausanne « Le revenu de base est un droit. C'est un instrument qui nous permet de nous approcher des idéaux de la liberté et de l'égalité. C'est un espoir. » |
|
Béatrice TschanzExperte en communication |
|
Peter UlrichProfesseur honoraire Université de Saint-Gall |
|
Theo WehnerProfesseur EPF de Zurich, Directeur du centre pour les sciences de l’organisation et du travail |
|
Pierluigi ZanchiConseiller communal à Lugano, Patron d'une entreprise artisanale de produits bio « J'adhère à l'Initiative pour un revenu de base inconditionnel, parce que la situation économique, sociale et environnementale a changé en profondeur. Il n'est plus possible de continuer avec les solutions d'il y a 40 ans. Nous devons établir d'autres paramètres pour la production et la jouissance des biens (pas seulement de consommation), ainsi que pour les assurances sociales et pour le système du travail et du temps libre. En outre, en tant qu'employeur, je trouve que le système actuel de la gestion des salaires, avec toutes retenues et prestations qui y sont liées est à la fois compliqué et coûteux. Quant au problème du travail au noir, il se réduirait de façon drastique avec un système basé sur le revenu de base inconditionnel, ce qui bénéficierait à l'Etat comme aux citoyens. Cela apporterait aussi une solution à l'écart dans les rémunérations entre celui ou celle qui a un travail salarié et celui ou celle qui s'engage dans la gestion de la vie familiale et dans des activités bénévoles mais ne gagne rien. Ces milliers de personnes qui s'occupent de la famille et des associations apportent une contribution des plus importantes pour le bien-être de la société. Tout ceci ne peut pas être quantifié dans notre PIB actuel, mais sans ces personnes, notre société civile ne pourrait pas exister. » |
|
Josef ZisyadisThéologien et ancien député au Parlement suisse (1991-2011) « Le revenu de base sera la nouvelle conquête à inscrire aux droits universels de l’homme ! » |
|
Et vous… peut-être voulez-vous en être aussi ? |
Signer l'initiative, diffuser l’information, récolter des signatures, aider financièrement ou autrement ?
Toutes les personnes ayant le droit de vote en Suisse peuvent signer l'initiative fédérale, soit quasiment toutes les personnes majeures de nationalité suisse.
Sur les formulaires de signatures standards de l’initiative fédérale ainsi que sur les cartes-réponse (au port prépayé depuis la Suisse). Ceux-ci peuvent être imprimés, téléchargés ou nous être commandés. Il n’est pas possible de signer l’initiative fédérale électroniquement.
Chaque feuille de signatures doit regrouper impérativement des personnes domiciliés dans la même commune politique. (Attention: c’est la commune qui est déterminante, non le numéro postal qui peut être le même pour des communes différentes).
Les suisses domiciliés à l'étranger peuvent aussi signer en indiquant leur adresse complète du domicile à l’étranger à condition de s’être déclarés auprès de la représentation suisse de leur pays. Ils inscrivent en en-tête leur commune de vote en Suisse (en principe, celle qu'ils ont habitée en dernier ou celle d'origine, s'ils n'ont jamais habités en Suisse), excepté pour les originaires du Canton de Genève. Pour ces derniers, ils inscrivent simplement «Genève» dans la case «Commune politique».
Les feuilles de signatures, même partiellement remplies, sont à envoyer le plus rapidement possible par courrier postal à l'adresse du comité d'initiative, qui se charge de faire valider les signatures auprès des communes :
Initiative populaire fédérale "Pour un revenu de base inconditionnel"
Case postale
8099 Zürich
Toute action qui contribue d’une manière ou d’une d’autre à communiquer l’initiative est utile. Ce n’est donc qu’une question d’imagination et de créativité. Le bouche-à-oreille en particulier peut se propager comme une trainée de poudre. Parlez-en donc autour de vous, à vos amis, lors de soirées et débats. Publiez dans les forums et réseaux sociaux en ajoutant le lien http://revenudebase.ch. Vous pouvez aussi envoyer notre email d'info à tous vos contacts.
Toute personne peut récolter des signatures, seule ou dans un groupe de récolteurs : simplement présenter le texte de l'initiative, répondre aux éventuelles questions et donner notre documentation aux personnes qui souhaitent réfléchir. Il n’est pas nécessaire de chercher à convaincre.
Un plateau à pince, des feuilles de signatures et optionnellement un classeur léger pour classer les communes moins courantes.
De la documentation à distribuer aux personnes qui souhaitent approfondir le sujet.
Notre formulaire de signatures carte-réponse (port postal gratuit).
Le matériel est disponible en téléchargement ou peut nous être commandé. Mieux encore: demandez-nous notre kit du petit militant qui réunit tous nos imprimés, accessoires, techniques et informations détaillées pour recueillir facilement les signatures.
Nous nous ferons un plaisir de vous aider et de vous soutenir tout au long de votre mission, que vous soyez un débutant ou un récolteur Level 4.
Des réseaux régionaux se sont constitués pour organiser notre action sur le terrain. Pour vous informer, abonnez-vous (sans engagement) à la liste de diffusion d'emails (mailing-list) de votre région :
Genève | Vaud | Neuchâtel | Fribourg | Valais |
Toute aide, que ce soit en temps ou en argent, est extrêmement précieuse. Récolter 100'000 signatures valables en moins de 18 mois, sans être affiliés à un quelconque parti ou autre organisation aux moyens conséquents, est un sacré défi. En cela, cette initiative est vraiment populaire : c'est seulement si chacun d'entre nous, qui aspire à un changement radical de société, s'engage concrètement à y œuvrer que l'utopie d'aujourd'hui deviendra la réalité de demain.
Vous pouvez nous aider de multiples façons en partageant un peu de votre temps, mettant à notre disposition du matériel, un moyen de transport, un lieu de fête, etc.
Vos soutiens financiers via Paypal ou virement bancaire seront très appréciés parce qu'essentiels pour couvrir nos frais de matériel, communication, déplacement, organisation, etc.
Formulaire de signatures | Le revenu de base inconditionnel (A3) | Un revenu à vie ? argumentaire résumé |
Tract 1 | Tract 2 | Badge A6 |
Bandeau A | Bandeau B | Bandeau clipboard |
Affiche 1 horizontale | Affiche 1 verticale |
Sélectionnez dans les champs ci-dessous la quantité désirée de chaque article *. Nous vous enverrons au plus vite ce qui est en stock. Prévoyez un petit délai pour ce qui est à repourvoir. Merci de regrouper autant que possible les commandes.
N.B. les personnes inscrites comme militant peuvent se connecter pour accéder à des éléments qui leurs sont réservés.
* Survolez les liens pour voir l'aperçu.
BIEN-Suisse est une association d'utilité publique, sans affiliation politique, fondée en 2001 à Genève.
Son nom vient du sigle du réseau mondial auquel elle est affiliée : Basic Income Earth Network.
"L'association a pour but d'étudier et de promouvoir le concept et la pratique du revenu de base (allocation universelle), en Suisse et ailleurs." (Art. 2 des statuts)
Elle s'engage pour une nouvelle approche de la politique sociale, susceptible de remplacer partiellement le système existant d'assurance et d'aide sociale par un modèle adapté à l'évolution de l'économie et du marché de l'emploi.
L'association regroupe actuellement plus de deux cent personnes, dans toute la Suisse.
Les ressources de l'Association proviennent des cotisations, de dons, du soutien financier d'organismes d'utilité publique pour des projets spécifiques et surtout du travail bénévole de ses membres actifs.
BIEN-Suisse publie des cahiers à thèmes, des bulletins d'informations périodiques et a publié notamment en 2010 le livre "Le financement d'un revenu de base". Les publications sont bilingues français/allemand, et quelques documents existent aussi en italien et en anglais.
L’association soutient activement l’introduction d’un revenu de base en Suisse, notamment en collaborant avec le comité de l’initiative populaire fédérale pour un revenu de base inconditionnel.
Jean-Philippe Bezat
Magali Orsini
Martino Rossi
Toute personne qui adhère au but de l'association et paie la cotisation peut devenir membre.
La cotisation annuelle ordinaire est de Fr. 50.- Le membre peut aussi choisir de payer la cotisation réduite (Fr. 20.-) ou une cotisation de soutien (Fr. 100.- et plus). L'appel à payer les cotisations est envoyé au mois de mai, en même temps que la convocation à l'assemblée générale ordinaire.
Par mesure d'économie, la plupart des communications de l'association sont faites par e-mail. Les membres qui n'ont pas d'adresse e-mail reçoivent le courrier par la poste.
Formulaire d'inscription pour devenir membre
Nous organisons des séances d’information sur le revenu de base inconditionnel, avec notamment la projection d’un film documentaire suivie d’un débat. Nous répondons également volontiers à toute invitation d’associations, hautes écoles, institutions sociales, ou tout groupement intéressé par notre présentation.
Chaque année, BIEN.CH offre des séances d'information publique, de formation interne, publie des articles et conduit sa présence numérique. En dehors de ces activités courantes, voici quelqu'unes de ses activités exceptionnelles :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Statuts de BIEN-Suisse | |
Charte de BIEN-Suisse | |
Présentation de BIEN-Suisse (cette page) | |
Logo de BIEN-Suisse |