Voici tous les évènements concernant le thème du revenu de base. Il peut s’agir de rebondissements de la politique économique et sociale en Suisse ou ailleurs, dans la mesure où nous leur accordons de l’importance dans la perspective du revenu de base. Sur cette page, nous vous informons également sur toutes les activités des associations affiliées ou faisant partie du réseau international.
L'hebdomadaire genevois présente l'initiative populaire avec un certain scepticisme.
L'article contient une inexactitude : "De fait, déjà 40 % de la population touche un revenu indépendament d'une activité lucrative, par le biais d'une rente AVS ou AI, les allocations chômage, l'assistance sociale ou autre". En réalité, comme on le voit au début du film "Le revenu de base", ce sont les personnes qui tirent leur revenu directement d'un travail qui représentent 41 % de la population (en Allemagne). Donc 59 % ont un revenu découplé du travail...parmi eux non seulement des adultes en âge d'activité professionnelle touchant des prestations sociales, mais aussi les retraités, les enfants et les jeunes en fomation. [+]
Le 2 juin 2012 a eu lieu à Genève l'assemblée générale annuelle de BIEN-Suisse.
Discussion ouverte après l'Assemblée Générale (cliquer pour agrandir)
On remarquait la présence de plusieurs nouveaux membres, certains venus du canton de Vaud.Le président a lu son rapport, que vous trouvez ci-dessous. Le trésorier a présenté les comptes : chacun a pu se rendre compte que les cotisations des membres (134 à ce jour) étaient la seule ressource financière régulière. L'activité de l'association repose sur le travail bénévole.
Ensuite, l'assemblée a procédé à la réélection du Comité. Deux membres ne se représentaient pas : Pierre Herold, ancien président, et Edouard Dommen. Avec l'âge, il faut bien abandonner certains comités...L'Assemblée a exprimé sa reconnaissance à ces deux militants du revenu de base.
Les autres membres du comité sortant ont été réélus :
L'après-midi, une discussion ouverte à tous (et passionnante) a permis aux participants de mieux comprendre les différents modéles de financement du revenu de base, et ses effets possibles sur l'économie. [+]
Les préparatifs battent leur plein en vue du lancement d'une initiative populaire européenne - Europan Citizens Initiative, ECI. Il s'agit d'une institution nouvelle de l'Union Européenne, assez différente de ce que nous connaissons comme initiative populaire en Suisse - mais cela commence aussi par le fait de se mettre d'accord sur un texte, et ensuite de récolter des signatures.Un millions de signatures...
Une réunion de préparation est prévue en juillet à Paris, et c'est probablement lors du Congrès de Münich que cette ECI sera lancée. [+]
Romain Felli n'est pas hostile par principe au revenu de base inconditonnel, mais il estime que les initiateurs de l'initiative populaire, tant alémaniques que romands. défendent la vision la plus néo-libérale d'un revenu de base. Albert Jörimann, Président de BIEN-Suisse, lui répond :
« On peut organiser le revenu de base de manière à ce que les salaires ne soient pas diminués ou "flexibilisés" au profit de entreprises. Dans les rangs des partisans du revenu de base, il y a aussi des gens du courant libéral, assez intelligents pour ne pas viser la ruine des plus démunis ni la suppression des prestations sociales…»
Ci-dessous, les deux articles parus dans Le Courrier en avril 2012 : [+]
Cette page illustre bien les positions divergentes sur le revenu de base à l'intérieur de la gauche.
M. Rodrigez présente tout d'abord le projet. Peut-on par ce moyen jeter les bases d'un nouveau rapport au travail ? s'émanciper de la tutelle salariale ? répartir le travail en l'absence de plein emploi ?
Rachad Armanion interroge ensuite deux personnalités de gauche aux avis opposés :
Gabriel Barta répond aux questions les plus classiques (et les plus dérangeantes) en expliquant clairement sa position comme membre du comité d'initiative et du comité de BIEN-Suisse.
Jean-Marie Harribey estime que le projet se substitue à une transformation réelle de la société, et que les libéraux les plus intelligents se réjouissent car cela déchargerait les entreprises de la responsabilité de payer des salaires décents !