Bonjour,

J'ai 58 ans. J'ai été écartée de la socité après avoir servi le social (FAS'e - DIP) et le médical et les HUG ne m'ont pas engagée au final après 9 mois de laborieux services au sein d'un secrétariat médical car "trop chère pour les budgets" et c'est une frontalière en 2005 qui a pris le poste vacant. Voilà comment on fait des économies sur le dos des résidents ! Ensuite, j'ai toujours été appelée au secours par les HUG où j'ai travaillé au sein de la Direction (agence intérimaire), secrétariat physiothérapie, etc. J'ai dû lutter de toutes mes forces avec une psychiatre pour retrouver ma dignité et je me suis vue proposer un poste secrétariat au DIP dans une école pour 12.--/heure par le biais de l'ORP ! Une honte et d'ailleurs l'ALCIP a voulu publier un article à ce sujet. Par la suite, j'ai appris que ma fille de 29 ans était atteinte d'une maladie rare (Ehlers Danlos) contre laquelle elle se bat au quotidien et j'ai prêté secours à mes deux petits-enfants en plus de mon mari (retraité), mon fils en formation master en maths et mon beau-fils en formation brevêt gardien de prison. Mes enfants me remercient de m'accrocher jusqu'à ma retraite mais ma psychiatre déplore QU'IL N'Y A PAS DE JUSTICE SOCIALE POUR TOUS CEUX QUI OEUVRENT DANS L'OMBRE ET LARGUES PAR UNE ECONOMIE BASEE SUR LE RENDEMENT, LE POUVOIR ET L'ARGENT ! Avec les qualifications juridiques (feu Me Dominique Poncet), secrétaire sociale et secrétaire médicale, des connaissances approfondies en informatique, bi-lingue, etc. toujours pas d'emploi rémunéré ! Vivre aux crochets de l'autre c'est insoutenable ! MERCI D'OEUVRER POUR OBTENIR CE REVENU DE BASE TANT ATTENDU !!!

Une oubliée qui subit son calvaire qui conduit à la résilience de l'individu sans réclamer d'aide sociale ni quoique ce soit à cette maudite société !