RE: Un nouveau moyen de diminuer les prestations sociales
Par Bernard Kundig, le ven, 2009-06-19 12:18.
C'est le réseau suisse pour un revenu de base (Basic Income Earth Network - Suisse) qui a initié la proposition du revenu de base inconditionnel adressée à l'Assemblée constituante du Canton de Genève.
Il est possible qu'une personne ou une autre parmi les bénévoles qui participent notre action, par manque d'information, ait mal exprimé notre point de vue. En tant que vice-président de notre association, je ne peux que confirmer la position déjà exposée dans ce dossier: Il n'est pas question de réduire le volume global du budget social de nos collectivités publiques (niveau fédéral, cantonal et communal). En réalité, il s'agit d'une part de dépenser cet argent de manière plus efficace et d'autre part de créer une sécurité matérielle de l'existence pour tous, étant donné que cette sécurité n'est aujourd'hui plus assurée par l'emploi, comme c'était le cas autrefois. En outre, le revenu de base, si son montant est assez élevé pour répondre à ces objectifs, introduit pour la première fois la liberté contractuelle sur le marché de l'emploi. Libre est un travailleur qui a la possibilité de refuser un emploi qui ne lui convient pas et qui n'est pas soumis au chantage de la nécessité de travailler pour vivre. Le soutien des salariés dans la négociation des contrats de travail, autrefois assurée avec succès par les seuls syndicats, doit aujourd'hui être complété par cette possibilité matérielle de dire non que fournit le revenu de base inconditionnel.
La question du montant reste à discuter dans ce contexte de principe. Le revenu de base doit être suffisamment élevé pour répondre au cas normal, tandis que les prestations soumises à condition seront réservées, comme c'est le cas aujourd'hui, à des cas particuliers. Dans un cas, il s'agit d'un droit fondamental, dans l'autre d'une assistance.
Avec notre système actuel, les cas particuliers devenant de plus en plus nombreux, nous risquons de nous transformer en une société d'assistés. C'est en tout cas ainsi que cela est compris par la majorité de la population et c'est précisément ce qui fournit des arguments à ceux qui veulent diminuer les prestations et y sont en partie déjà parvenus.
Commentaire :
RE: Un nouveau moyen de diminuer les prestations sociales
C'est le réseau suisse pour un revenu de base (Basic Income Earth Network - Suisse) qui a initié la proposition du revenu de base inconditionnel adressée à l'Assemblée constituante du Canton de Genève.
Il est possible qu'une personne ou une autre parmi les bénévoles qui participent notre action, par manque d'information, ait mal exprimé notre point de vue. En tant que vice-président de notre association, je ne peux que confirmer la position déjà exposée dans ce dossier: Il n'est pas question de réduire le volume global du budget social de nos collectivités publiques (niveau fédéral, cantonal et communal). En réalité, il s'agit d'une part de dépenser cet argent de manière plus efficace et d'autre part de créer une sécurité matérielle de l'existence pour tous, étant donné que cette sécurité n'est aujourd'hui plus assurée par l'emploi, comme c'était le cas autrefois. En outre, le revenu de base, si son montant est assez élevé pour répondre à ces objectifs, introduit pour la première fois la liberté contractuelle sur le marché de l'emploi. Libre est un travailleur qui a la possibilité de refuser un emploi qui ne lui convient pas et qui n'est pas soumis au chantage de la nécessité de travailler pour vivre. Le soutien des salariés dans la négociation des contrats de travail, autrefois assurée avec succès par les seuls syndicats, doit aujourd'hui être complété par cette possibilité matérielle de dire non que fournit le revenu de base inconditionnel.
La question du montant reste à discuter dans ce contexte de principe. Le revenu de base doit être suffisamment élevé pour répondre au cas normal, tandis que les prestations soumises à condition seront réservées, comme c'est le cas aujourd'hui, à des cas particuliers. Dans un cas, il s'agit d'un droit fondamental, dans l'autre d'une assistance.
Avec notre système actuel, les cas particuliers devenant de plus en plus nombreux, nous risquons de nous transformer en une société d'assistés. C'est en tout cas ainsi que cela est compris par la majorité de la population et c'est précisément ce qui fournit des arguments à ceux qui veulent diminuer les prestations et y sont en partie déjà parvenus.