Par Euzeby chantal (non vérifié), le lun, 2015-03-09 14:46.
Pour avoir écrit sur ce sujet (Cf mon artile de RMI au RME Futuribles juin 1993), j'ai proposé 3 solutions
- la première se contenterait de redéployer les budgets actuels. Le revenu minimum d'existence (RME) serait modulé en fonction de l'âge et du degré d'incapacité pour tous les inactifs et les actifs en situation très précaire. Pour les retraités et les personnes agées handicapés, il conviendrait (pour eviter toute regression monétaire) que le RME (premier pilier forfaitaire et universel des régimes publics de pensions) respecte les montants s'alignent sur les minima correspondants (RSA socle majoré pour un célibétaire), le financement pourrait résulter de la solidarité financière des régimes publics de retraite. Pour les autres inactifs adultes, le montant pourrait être de l'ordre du RSA socle et pourrait être réduit de la 1/2 ou 1/3 pour chaque enfant de moins de 16 ans (ou de 14 ans à charge). Le RME remplacerait des prestations de solidarité actuelles et serait financé par les budgets actuels (prestations familiales, une partie de l'aide sociale, les bourses d'études, les subventions aux revenus agricles, la quasi totalité des fonds d'action sociale des caisses d'assurance maladie)
- La deuxième solution supposerait un rédéploiement des prélèvements oblgatoires au profit de l'impôt via la CSG ou l'IRPP sur une base élargie (en plus de l'aide et de l'action sociale mobilisée et déjà financées par l'impot) les cotisations subistraient pour les retraites, les accidents du travail et maladies prof. et le chômage de coure durée (6mois).
- La troisème solution ferait appel à la création monétaire, ce qui, de surcrôit, permettrait de lutter contre la déflation actuelle, soutiendrait la demande, l'emploi et la croissance et, au final allégerait la dette. L'idée serait ici d'exploiter l'écart favorable d'inflation que la France enregistre vis-à vis de ses principaux partenaires
Commentaire :
Financement du revenu de base
Pour avoir écrit sur ce sujet (Cf mon artile de RMI au RME Futuribles juin 1993), j'ai proposé 3 solutions
- la première se contenterait de redéployer les budgets actuels. Le revenu minimum d'existence (RME) serait modulé en fonction de l'âge et du degré d'incapacité pour tous les inactifs et les actifs en situation très précaire. Pour les retraités et les personnes agées handicapés, il conviendrait (pour eviter toute regression monétaire) que le RME (premier pilier forfaitaire et universel des régimes publics de pensions) respecte les montants s'alignent sur les minima correspondants (RSA socle majoré pour un célibétaire), le financement pourrait résulter de la solidarité financière des régimes publics de retraite. Pour les autres inactifs adultes, le montant pourrait être de l'ordre du RSA socle et pourrait être réduit de la 1/2 ou 1/3 pour chaque enfant de moins de 16 ans (ou de 14 ans à charge). Le RME remplacerait des prestations de solidarité actuelles et serait financé par les budgets actuels (prestations familiales, une partie de l'aide sociale, les bourses d'études, les subventions aux revenus agricles, la quasi totalité des fonds d'action sociale des caisses d'assurance maladie)
- La deuxième solution supposerait un rédéploiement des prélèvements oblgatoires au profit de l'impôt via la CSG ou l'IRPP sur une base élargie (en plus de l'aide et de l'action sociale mobilisée et déjà financées par l'impot) les cotisations subistraient pour les retraites, les accidents du travail et maladies prof. et le chômage de coure durée (6mois).
- La troisème solution ferait appel à la création monétaire, ce qui, de surcrôit, permettrait de lutter contre la déflation actuelle, soutiendrait la demande, l'emploi et la croissance et, au final allégerait la dette. L'idée serait ici d'exploiter l'écart favorable d'inflation que la France enregistre vis-à vis de ses principaux partenaires