Liens:
[1] https://q.bien.ch/fr/forum/faq-vos-questions?page=1#comment-1178
[2] https://q.bien.ch/fr/node/135#comment-1179
[3] https://q.bien.ch/fr/user/ralph-kundig
[4] http://www.addthis.com/bookmark.php?v=300&pubid=ra-5120144036ad2900
[5] https://q.bien.ch/fr/node/135/comment/1179#forum-topic-top
S’il est exact que le niveau de revenu total obtenu dépend du choix de financement du RBI, dans tous les cas, la plage inférieure des salaires sort gagnante. Dans l’hypothèse que l’entrepreneur doive financer le RBI de ses employés, ce sera quand même le marché du travail qui, comme aujourd’hui, déterminera la fourchette des salaires, mais avec une différence de taille : les demandeurs d’emploi pourront négocier leur salaire en tant que complément au RBI et non en tant qu’un revenu d’absolue nécessité. Ce qui signifie que les conditions de travail devront être suffisantes pour un poste donné pour qu’elles motivent des candidats disposants déjà du RBI à vouloir l’occuper.
Pour revenir à votre exemple d’un salaire de Fr. 4’000.-, cela dépendra de l’attractivité du travail en question. S’il s’agit d’un travail à haute valeur intrinsèque (agréable, formateur, accomplissant), son salaire ne sera probablement guère supérieur à Fr 1’500.- puisqu’il trouvera facilement des postulants. A l’opposé, s’il s’agit d’une tâche ingrate, le salaire devra être augmenté jusqu’à ce que le poste trouve preneur. Il pourrait alors être payé Fr. 2’000-, voire plus pour apporter à l’employé, en addition au RBI, un revenu total de Fr.4’500.- ou plus.
En conclusion, en apportant la liberté à l’employé de pouvoir refuser un travail, il rétablit les véritables conditions de marché au travail. Chaque partie prenante a réellement la liberté de contracter ou non.