Le délai de carence pourra être adapté en conséquence si l'on devait constater un phénomène de tourisme de base…
L'attractivité économique d'un pays est conditionnée par sa richesse et sa réussite économique. Je crois que nous pouvons être tous d'accord que celle de la Suisse est déjà aujourd'hui au top dans un contexte de crise économique mondiale à laquelle elle a, jusqu'à maintenant, été largement épargnée (des travailleurs migrants étrangers couchent déjà sous nos ponts en plein hiver !). Il est donc assez difficile d'imaginer une situation pire.
Question délai de vote, je ne crois pas que celui-ci soit modulable par un comité d'initiative, en particulier lorsqu'il s'agit d'un article constitutionnel qui ne demande pas préalablement l'élaboration d'une loi d'application. Mais quand bien même, il y aura un délai avant le vote et pendant ce laps de temps, bien des choses peuvent changer. Comme le Conseil fédéral l'a déjà annoncé, par exemple, il n'est pas du tout certain que les conditions économiques de la Suisse restent pour l'éternité au beau fixe dans ce contexte de crise mondiale. Et dans la mesure où la Suisse sera aussi touchée par la crise, son attractivité économique diminuera d'autant.
Face à cette perspective des difficultés à venir, l'initiative vient au meilleur moment possible à mon sens, parce que probablement le jour du vote, il y aura beaucoup plus de suisses qu'aujourd'hui qui se sentiront concernés par la raréfication de l'offre d'emploi, la mauvaise répartition de la richesse et la précarité.
Le délai de carence pourra être adapté en conséquence si l'on devait constater un phénomène de tourisme de base…
L'attractivité économique d'un pays est conditionnée par sa richesse et sa réussite économique. Je crois que nous pouvons être tous d'accord que celle de la Suisse est déjà aujourd'hui au top dans un contexte de crise économique mondiale à laquelle elle a, jusqu'à maintenant, été largement épargnée (des travailleurs migrants étrangers couchent déjà sous nos ponts en plein hiver !). Il est donc assez difficile d'imaginer une situation pire.
Question délai de vote, je ne crois pas que celui-ci soit modulable par un comité d'initiative, en particulier lorsqu'il s'agit d'un article constitutionnel qui ne demande pas préalablement l'élaboration d'une loi d'application. Mais quand bien même, il y aura un délai avant le vote et pendant ce laps de temps, bien des choses peuvent changer. Comme le Conseil fédéral l'a déjà annoncé, par exemple, il n'est pas du tout certain que les conditions économiques de la Suisse restent pour l'éternité au beau fixe dans ce contexte de crise mondiale. Et dans la mesure où la Suisse sera aussi touchée par la crise, son attractivité économique diminuera d'autant.
Face à cette perspective des difficultés à venir, l'initiative vient au meilleur moment possible à mon sens, parce que probablement le jour du vote, il y aura beaucoup plus de suisses qu'aujourd'hui qui se sentiront concernés par la raréfication de l'offre d'emploi, la mauvaise répartition de la richesse et la précarité.