Pour votre première question, permettez-moi de vous retourner la question: qui a dit que nous devions trouver des personnes actives à plein temps? Pourquoi ne pas partager le temps de travail disponible entre les personnes qui souhaitent travailler? Vous citez l'exemple du médecin/chirurgien. Il me semblait pourtant que nous en avions déjà plutôt trop…
Je crois que le désir d'activité à dose raisonnable est naturel chez l'être humain et n'a donc nullement besoin d'être forcé. Bien sûr, partant de notre système actuel qui fait l'apologie des travaux forcés, on peut aisément comprendre notre peine à croire en ce désir naturel de travailler. Mais toute personne un peu raisonnable comprend qu'un processus que l'on force ne peut plus se dérouler naturellement. Mais lorsqu'on supprime la contrainte, le naturel reprend vite le dessus bien que nécessitant certainement un petit délai de réadaptation (c.f. les nouveaux retraités qui ont souvent un petit passage à vide avant de reprendre de plus belle l'activité).
McDonalds devra probablement soit augmenter l'attractivité de ses emplois, en augmentant leur revenu ou en améliorant les conditions de travail, soit les supprimer en les substituant le plus possible par de l'automatisation, soit produire d'avantage de valeur ajoutée et augmenter ses prix.
Quant à la question de la justice, c'est un vaste sujet qui ne se limite certainement pas à l'introduction d'un revenu de base en Suisse… Non, notre pays n'est ni seul dans le cadre du projet du revenu de base qui est un projet mondial (BIEN, le sigle de notre association veut dire Basic Icome Earth Network = Réseau Mondial pour le Revenu de Base), ni dans l'influence que pourrait avoir dans le monde ne serait-ce que l'aboutissement de son initiative populaire fédérale pour un revenu de base.
Enfin en ce qui concerne les prestations publiques gratuites, je ne vois pas trop la relation parce que si chacun dispose toute sa vie d'un revenu suffisant pour assurer une existence simple mais digne, chacun aura toute sa vie les moyens de payer le prix des prestations publiques de base.
Pour conclure, un système avec un revenu de base représente un tel changement de paradigme (changement global de notre société) qu'il est peu probant de vouloir évaluer la transposition de seulement certains aspects isolés à partir de notre système actuel.
Merci beaucoup pour vos questions et votre participation au débat.
Pour votre première question, permettez-moi de vous retourner la question: qui a dit que nous devions trouver des personnes actives à plein temps? Pourquoi ne pas partager le temps de travail disponible entre les personnes qui souhaitent travailler? Vous citez l'exemple du médecin/chirurgien. Il me semblait pourtant que nous en avions déjà plutôt trop…
Je crois que le désir d'activité à dose raisonnable est naturel chez l'être humain et n'a donc nullement besoin d'être forcé. Bien sûr, partant de notre système actuel qui fait l'apologie des travaux forcés, on peut aisément comprendre notre peine à croire en ce désir naturel de travailler. Mais toute personne un peu raisonnable comprend qu'un processus que l'on force ne peut plus se dérouler naturellement. Mais lorsqu'on supprime la contrainte, le naturel reprend vite le dessus bien que nécessitant certainement un petit délai de réadaptation (c.f. les nouveaux retraités qui ont souvent un petit passage à vide avant de reprendre de plus belle l'activité).
McDonalds devra probablement soit augmenter l'attractivité de ses emplois, en augmentant leur revenu ou en améliorant les conditions de travail, soit les supprimer en les substituant le plus possible par de l'automatisation, soit produire d'avantage de valeur ajoutée et augmenter ses prix.
Quant à la question de la justice, c'est un vaste sujet qui ne se limite certainement pas à l'introduction d'un revenu de base en Suisse… Non, notre pays n'est ni seul dans le cadre du projet du revenu de base qui est un projet mondial (BIEN, le sigle de notre association veut dire Basic Icome Earth Network = Réseau Mondial pour le Revenu de Base), ni dans l'influence que pourrait avoir dans le monde ne serait-ce que l'aboutissement de son initiative populaire fédérale pour un revenu de base.
Enfin en ce qui concerne les prestations publiques gratuites, je ne vois pas trop la relation parce que si chacun dispose toute sa vie d'un revenu suffisant pour assurer une existence simple mais digne, chacun aura toute sa vie les moyens de payer le prix des prestations publiques de base.
Pour conclure, un système avec un revenu de base représente un tel changement de paradigme (changement global de notre société) qu'il est peu probant de vouloir évaluer la transposition de seulement certains aspects isolés à partir de notre système actuel.
Merci beaucoup pour vos questions et votre participation au débat.