Pour la plupart d'entre nous, la retraite sonne la fin du travail obligé (le fléau) et inaugue une période nouvelle, celle du travail volontaire (le bienfait). Il y a bien des exceptions, notamment si le travail obligé correspond au travail que l'on veut faire, mais elles restent assez rares.
Il est un peu triste que pour cette majorité, le bienfait du travail ne commence que si tard dans la vie et reste généralement confiné aux activités bénévoles (comme si sans rétribution, ce n'était pas un vrai travail). Le but du revenu de base inconditionnel est de mettre fin à ce fléau et de transformer toute activité payée en travail volontaire, c'est-à-dire en bienfait. Cela peut tenir soit au montant du salaire, soit à la nature du travail, mais l'apport essentiel du revenu de base est de permettre le choix.
En ce sens, le revenu de base devrait peu à peu transformer le fléau en bienfait. Les limitations du temps libre liées à un travail choisi seront acceptées parce que répondant à un but que l'on s'est fixé ou à un engagement que l'on a pris librement. C'est le sens de la liberté du travail rendue possible grâce au revenu de base, dans la mesure où ce dernier assure l'existence. Dans ces conditions, le pur "temps libre" ou "loisir" perd une bonne partie de son charme: on se fait plaisir par notre activité et non plus seulement par notre consommation.
Pour la plupart d'entre nous, la retraite sonne la fin du travail obligé (le fléau) et inaugue une période nouvelle, celle du travail volontaire (le bienfait). Il y a bien des exceptions, notamment si le travail obligé correspond au travail que l'on veut faire, mais elles restent assez rares.
Il est un peu triste que pour cette majorité, le bienfait du travail ne commence que si tard dans la vie et reste généralement confiné aux activités bénévoles (comme si sans rétribution, ce n'était pas un vrai travail). Le but du revenu de base inconditionnel est de mettre fin à ce fléau et de transformer toute activité payée en travail volontaire, c'est-à-dire en bienfait. Cela peut tenir soit au montant du salaire, soit à la nature du travail, mais l'apport essentiel du revenu de base est de permettre le choix.
En ce sens, le revenu de base devrait peu à peu transformer le fléau en bienfait. Les limitations du temps libre liées à un travail choisi seront acceptées parce que répondant à un but que l'on s'est fixé ou à un engagement que l'on a pris librement. C'est le sens de la liberté du travail rendue possible grâce au revenu de base, dans la mesure où ce dernier assure l'existence. Dans ces conditions, le pur "temps libre" ou "loisir" perd une bonne partie de son charme: on se fait plaisir par notre activité et non plus seulement par notre consommation.